Présidentielle: Valérie Pécresse huée lors d’un débat organisé par “Valeurs actuelles” – BFMTV

Les sifflets ont été nombreux contre la candidate Les Républicains ce mardi soir au Palais des sports de Paris.
Huées et ambiance de stade: Valérie Pécresse a défendu son programme mardi soir lors d’un débat organisé par Valeurs actuelles, face à un auditoire largement acquis à son rival Eric Zemmour et qui l’a plusieurs fois sifflée.
“Emmanuel Macron va dans des salles avec des gens triés, là on peut remarquer que je n’ai pas trié la salle”, a lancé la candidate LR à la présidentielle, arrivée sur la scène du Palais des sports de Paris sous des sifflets et huées d’un côté, et des cris “Valérie Valérie” de l’autre.
Assurant que “le 10 et le 24 avril c’est le destin de la France qui se joue” elle s’est interrogée: “est-ce que demain on sera encore une grande nation, unie autour d’un certain nombre de valeurs?”
Des sifflets ont fusé lorsqu’elle a défendu son “programme totalement de rupture avec Emmanuel Macron”, alors que Reconquête! l’accuse régulièrement de proximité idéologique avec le chef de l’Etat.
“On veut pas déconstruire l’Histoire de France, on n’a pas la même vision des Français” et “jamais nous ne dirions qu’on veut emmerder une catégorie de Français”, a-t-elle lancé.
“On veut remplacer Emmanuel Macron”
Autres remous lorsqu’elle a assuré que “la droite et l’extrême droite c’est pas exactement la même chose, on a des solutions efficaces et pas brutales”, ou qu’elle a évoqué son projet de “quotas migratoires”.
“Je suis la femme à abattre depuis janvier, contre laquelle se concentrent toutes les attaques, c’est ça la réalité de mon rapport avec Emmanuel Macron”, a-t-elle affirmé. Quant à Eric Zemmour “je ne crois pas qu’il soit en mesure de gagner”, a-t-elle assuré, suscitant une nouvelle salve de protestations.
“Si on est là ce soir, c’est parce qu’on veut remplacer Emmanuel Macron et qu’on ne croit pas aux sondages, et qu’on ne veut pas se faire voler cette élection, ça au moins c’est un point d’accord entre nous”, a-t-elle lancé aux quelque 4000 spectateurs.
Des Femens pour Zemmour
De son côté, l’ancien polémiste a été accueilli dans la foulée comme une rock star sur Paint It Black des Rolling Stones. Il a brièvement été interrompu par deux militantes Femens, exfiltrées par le service d’ordre.
La candidat Reconquête a rapidement défendu son “ministère de la remigration”, inspiré des identitaires de l’extrême droite radicale et qui a suscité des critiques jusque dans son camp, avant une séquence plus intimiste.
Son alliée Marion Maréchal s’en était pris auparavant à Emmanuel Macron pour qui “l’élection est une formalité, on la dépasse, on la survole”, en s”inquiétant, “s’il est élu”, de risques de “nouvelles formes de contestation parfois violentes dans la rue”.
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