Pour Philippe Poutou, en cas de réélection d’Emmanuel Macron, « la solution est dans la rue » : suivez l’actualité politique en direct – Le Monde

Il pose sur le parking du Mémorial Charles-de-Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises, le 17 mars. René Piot est le porte-drapeau de l’amicale gaulliste de Haute-Marne depuis plus de vingt ans. Il est d’abord le dernier visiteur du général. Le 9 novembre 1970, à 14 h 30, il s’était rendu à la Boisserie, la demeure des De Gaulle. Il a raconté l’histoire mille fois. Et pourtant, quand on l’entend, on a l’impression que c’était hier.
Mme de Gaulle tricotait dans le salon, le général l’a reçu dans le bureau. Pas de verre offert, mais un accord de trouvé pour un problème de fermage. M. Piot était agriculteur. « Le lendemain, comme tous les Français, à 8 heures, j’ai appris sa mort, j’étais sous le choc. Vous vous rendez compte ? Je suis la dernière personne à l’avoir vu, à lui avoir serré la main. »
Et quand on lui demande ce qu’il pense des politiques qui citent le Général à toutes les occasions, il dit : « Aujourd’hui, ils se réfèrent tous à de Gaulle, il n’y a pas que la droite, il y a l’extrême droite, y a tout le monde qui vient ici, ça fait sourire, quoi. » A Colombey, la mémoire de De Gaulle n’est pas dans les discours. La preuve, la mairie vient d’accueillir 80 familles fuyant la guerre en Ukraine. Une forme de résistance.
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