Cette startup veut nous faire ressentir la douleur dans le métavers – Presse-citron

À moins de vivre dans une grotte isolée du monde, vous avez sans doute déjà entendu parler du concept de métavers. Pour l’heure, sa définition demeure encore assez floue mais il s’agirait d’un internet incarné où chacun pourrait accéder via un casque de réalité virtuelle. Plusieurs exemples d’applications ont déjà été donnés qu’il s’agisse du monde du travail, du commerce, ou encore de la culture.
Et si le métavers permettait de revivre des événements marquants de nos vies ?
Mais une startup japonaise pourrait rendre une fière chandelle au métavers. H2L, une société fondée il y a dix ans et dans laquelle Sony a investi, souhaite en effet donner la possibilité aux utilisateurs de ressentir des douleurs physiques dans ce monde virtuel.
Comme le détaille le Financial Times, cette innovation repose sur un brassard qui détecte la flexion des muscles, et donne ensuite l’occasion à votre avatar de copier ces mouvements et aux personnes de ressentir pour de vrai la présence et le poids d’un objet.
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Citée par nos confrères, Emi Tamaki, directrice générale et cofondatrice de l’entreprise, explique ainsi : « La sensation de douleur nous permet de transformer le métavers en un monde réel, avec des sentiments accrus de présence et d’immersion ».
D’ailleurs, H2L voit à plus long terme la possibilité de « libérer les humains de toute sorte de contrainte en termes d’espace, de corps, et de temps ». D’ici 2029, la société y croit dur comme fer, de nombreuses applications verront le jour grâce à sa technologie.
Le Financial Times revient également sur l’histoire personnelle d’Emi Tamaki qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure entrepreneuriale. Elle a en effet failli mourir lors de son adolescence à cause d’une maladie cardiaque. Chercheuse dans le domaine de l’haptique, elle a ensuite eu l’idée de creuser ces nouveaux mondes virtuels qui ouvrent de nouvelles perspectives pour des personnes comme elle qui n’ont pas toujours la possibilité de se déplacer comme elles l’entendent.
Elle cite l’exemple d’activités qui pourraient rappeler des souvenirs simples de l’enfance comme lancer une balle avec un parent en reproduisant les sens et les gestes associés à cette pratique. De quoi donner un peu plus de sens au métavers dont les exemples d’utilisation donnés jusque là manquaient cruellement d’imagination.
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