
A Moulins-la-Marche, la charcuterie Fardoit cherche désespérement un successeur – Le Réveil Normand

Le 1er avril 1982, Jean et Yolande Fardoit ont ouvert leur charcuterie, « Au cochon blanc » à Moulins-la-Marche (Orne). C’était il y a tout juste 40 ans et les époux Fardoit aimeraient bien profiter de leur retraite et trouver un repreneur.
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Originaire du Mêle-sur-Sarthe, Jean Fardoit a fait son apprentissage à 16 ans, chez Jean Lamy qui tenait la charcuterie de Bazoches-sur-Hoëne. Il y est resté six ans car il a été embauché ensuite comme salarié.
Jean Fardoit rencontre son épouse Yolande qui est originaire de Bazoches. Ils se marient en mars 1982 et un mois plus tard s’installent à Moulins-la-Marche.
De nombreux prix
Jean Fardoit propose des produits de qualité faits maison avec de nombreuses spécialités comme les boudins bancs et noirs, les terrines, rillettes, pâté de tête et de nombreux autres produits et sa particularité était de participer aux concours des différentes confréries de la région.
Dernière distinction, une mention nationale obtenue en 2021 pour le boudin blanc d’Essay avec la confrérie des compagnons du boudin blanc.
En 2020, Jean Fardoit obtient la médaille d’argent pour le concours du boudin noir à Mortagne. Il est champion de France 2018 pour le pâté de lapin à Longny-au-Perche avec la confrérie des fins gourmets.
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Il obtient un 2e prix accessit en 2019 pour le concours de la meilleure rillette à Mamers.
En 2019, il remporte le grand prix national du pâté de tête à Flers et il a obtenu le titre de champion de France en 1997 pour les tripes à Longny. « Ces prix sont très porteurs et attirent la clientèle. » Après une interruption due à la crise sanitaire, Jean Fardoit souhaite continuer à participer aux différents concours. Il a aussi été traiteur durant 36 ans.
A la recherche d’un repreneur
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Mais après 40 ans d’activité, Jean Et Yolande Fardoit aimeraient céder leur affaire à un jeune couple. « Je suis prêt pour la retraite. Mon épouse a encore deux ans et demi à faire mais on souhaite céder notre affaire. Elle a déjà été mise dans des agences sans résultats alors, on va tenter le Bon Coin et aussi SOS Villages de TF1 pour tenter de trouver des successeurs. Il serait dommage de voir cette charcuterie disparaitre à Moulins car nous sommes les derniers. Quand nous sommes arrivés, il y avait encore trois bouchers et trois charcutiers dans la commune. »
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