L’ancien journaliste arrive au terme d’une campagne lancée à toute allure en décembre après des mois de faux suspense. Le service photo de «Libération» l’a suivi pendant cette première expérience présidentielle.
Une première tournée de meeting sous couvert de conférences littéraires à l’automne. Une tentative de mue d’auteur maurrassien en candidat d’extrême droite début décembre. Un premier meeting à Villepinte, le 5 décembre, entaché par les violences de nervis pro-Zemmour contre des militants antiracistes… Puis d’autres meetings : devant le Mont-Saint-Michel, à Cannes, à Toulon.
Chaque événement est l’occasion de présenter des personnalités ralliées de plus ou moins grande importance, principalement fauchées au Rassemblement national. Jusqu’au Trocadéro, fin mars, pour venger les défaites de Sarkozy et Fillon, promet Zemmour, qui ont tous deux rempli la place avant lui. Les deux leaders de la droite ont tous les deux échoué avec des scores à deux chiffres. Le candidat des identitaires est pour le moment donné sous la barre des 10% dans les sondages.
Pas encore candidat officiellement, Eric Zemmour s’apprête à se frotter à Jean-Luc Mélenchon, sur le plateau de BFM, le 23 septembre. (Marc Chaumeil/Libération)
Le 5 décembre, au premier meeting de campagne du candidat, au Parc des Expositions de Villepinte. Certains soutiens du candidat en découdront avec des militants antiracistes venus dénoncer ses propos. (Denis Allard/Libération)
A Villepinte, le 5 décembre. L’agression de certains militants antiracistes par les soutiens du polémiste obligera la police à exfiltrer les premiers. (Denis Allard/Libération)
A Saint-Quentin, dans l’Aisne, le 14 janvier. Eric Zemmour y déroule ses ambitions en matière d’éducation. (Denis Allard/Libération)
Le lendemain, le 15 janvier, à Villers-Cotterêts, ville d’où a été signé, en 1539, l’édit proclamant le français comme langue officielle du royaume. (Denis Allard/Libération)
Déplacement difficile à Calais, non loin de l’ancienne «jungle», le 19 janvier 2022. Opposé à l’immigration, il sera hué par des militants antiracistes. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
Le 19 février 2022, le polémiste se trouve à Pontorson, à quelques encâblures du Mont-Saint-Michel, dans la Manche. Devant une faible assistance, il présente sa dernière prise, le député européen ex-RN Nicolas Bay. (Denis Allard/Libération)
Lors de cette visite dans la Manche, le polémiste laissera libre cours à ses passions identitaires. (Denis Allard/Libération)
La campagne se poursuit alors que l’invasion russe en Ukraine met un coup à l’élan qui portait jusque-là Eric Zemmour. A Toulon, le 6 mars, il s’affiche avec Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen et toute fraîche partisane du candidat. (Patrick Gherdoussi/Libération)
Le 27 mars, dans un dernier élan, Eric Zemmour réunit ses troupes au Trocadéro, lieu traditionnel de rassemblement des droites. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
A GAUCHE Pendant le discours d’Eric Zemmour à son meeting de campagne place du Trocadéro, le 27 mars. A DROITE Saint-Quentin, le 14 janvier. (Stéphane Lagoutte/Denis Allard/Libération)
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