Présidentielle : que proposent Emmanuel Macron et Marine Le Pen sur l’Otan ? – TF1 INFO

De son côté, Marine Le Pen défend une position diamétralement opposée : elle veut retirer la France de la structure de commandement intégré de l’Otan, qui est devenue selon elle “une organisation belliciste, dont les élargissements successifs visent moins la protection des pays européens que l’encerclement dangereux de la Russie, de la Géorgie à l’Ukraine”.
Un souhait qu’elle a répété mercredi lors d’une conférence de presse à Paris, prônant toujours une défense française indépendante de toute subordination : “Je ne placerai simplement jamais nos forces armées sous un commandement qui ne relève pas de la souveraineté nationale française, ni sous un commandement intégré de l’Otan ni sous un futur commandement européen”, a-t-elle argué. À une réserve près : elle souhaite rester dans l’Alliance et ne “renoncerait pas à l’application” de son article 5, qui oblige un État-membre à porter assistance à un autre en cas d’agression.
Fin mars, elle était aussi revenue sur son programme initial, qui prévoyait une sortie sans délai du commandement intégré, à cause de la guerre en Ukraine. “Il n’est pas question, surtout en ce moment, de sortir du camp occidental, mais il faudra le faire”, avait-elle lancé, préférant que les pays membres puissent “assumer leur propre défense” au lieu de s’en remettre au “parapluie onusien”.
La candidate RN, qui avait été reçue par Vladimir Poutine lors de la campagne de 2017 et qui est régulièrement accusée d’accointances avec le régime russe par ses adversaires, a aussi plaidé pour un “rapprochement stratégique entre l’Otan et la Russie”, une fois la guerre russo-ukrainienne “réglée par un traité de paix”, pour éviter “une étroite union sino-russe”.
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