Présidentielle. Marine Le Pen et Emmanuel Macron dans « Sept à Huit » : ce qu’ils ont dit – Ouest-France
Les deux candidats à l’élection présidentielle pour le second tour, Marine Le Pen (RN) et Emmanuel Macron (LREM) étaient invités dans Sept à Huit, l’émission de TF1, dimanche 17 avril 2022. Ils ont répondu tour à tour à différentes questions posées par Audrey Crespo-Mara. Voice ce qu’il faut retenir.
Un regret dans cette campagne ?
Les deux candidats ont été interrogés sur un éventuel regret qu’ils auraient sur cette campagne présidentielle. « La brutalité d’Emmanuel Macron », a répondu Marine Le Pen. « Ce n’est pas utile », selon elle. Elle fustige le « mépris » qu’il a pour les Français, selon elle.
Concernant le ralliement de Marion Maréchal à Eric Zemmour, la candidate du RN a expliqué que cela était « difficile » mais qu’il fallait « oublier ses sentiments personnels ». Elle n’est cependant « pas sûre » de « l’effet positif d’Eric Zemmour » sur sa campagne.
De son côté, Emmanuel Macron assure n’avoir « aucun regret ». « J’ai fait campagne autant que j’ai pu et j’ai présidé autant que j’ai dû », résume-t-il. Sur la présence de Marine Le Pen face à lui, comme en 2017, il l’explique ainsi : « Les extrêmes jouent avec des peurs. Les extrêmes n’ont pas baissé parce qu’ils se sont nourris des crises. »
Leur dernière campagne présidentielle ?
Audrey Crespo-Mara a également demandé aux deux candidats s’il s’agissait de leur dernière campagne présidentielle.
« C’est probable », a répondu Marine Le Pen, qui poursuit : « Je ne me projette pas là-dedans parce-que je pense vraiment que je peux gagner. »
Emmanuel Macron préfère quant à lui ne pas se « projeter » dans ce scénario. « Pour être engagé de manière complète, il ne faut pas » y penser, selon lui.
Comment anticipent-ils le débat du 20 avril ?
Alors qu’elle sera opposée mercredi 20 avril à son concurrent lors d’un débat télévisé, Marine Le Pen a été invitée à revenir sur le débat d’entre-deux-tours de 2017. « Je ne l’ai pas revu […] parce-que je ne revois jamais mes émissions », a-t-elle expliqué. Elle admet cependant un « échec ». « Pour moi, un échec c’est parfois un coup de pied aux fesses. J’ai échoué et je me suis relevée », ajoute-t-elle. « Ma mère a été plus traumatisée que moi de voir la violence qui a succédé à ce débat. »
Emmanuel Macron attend quant à lui du débat d’entre-deux-tours des clarifications sur le programme de sa concurrente. À l’inverse, il estime que son programme « gagne à être connu ».
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