Législatives au Pays basque : Annick Pillot pour Reconquête brigue la 5e circonscription – Sud Ouest

Sa suppléante Valérie Taieb en fait partie : sage femme de 54 ans, cette dernière a œuvré au sein de la majorité municipale de Jean-René Etchegaray de 2014 à 2020. « J’étais issue du groupe LR de Sylvie Durruty », confirme-t-elle. Annick Pillot s’en réjouit. Puis ajoute qu’« une union des droites était souhaitable ». Union ici impossible.
Nuancier
« La préfecture nous classe avant le RN et l’Union populaire dans son nuancier politique, qui ordonne les partis de l’extrême gauche à l’extrême droite, ajoute la candidate de Reconquête. C’est tout à fait logique. » Le propos n’est pas anodin. Car si la concurrence est rude à la droite de la droite, avec un candidat bleu marine et un souverainiste face à Reconquête, LR n’entre pas dans la danse. Annick Pillot semble vouloir en profiter pour lisser l’image du parti d’Éric Zemmour.
Rappelons que la députée sortante Florence Lasserre (MoDem), soutenue par le maire LR d’Anglet, est exemptée de toute concurrence de la part des Républicains. Une aubaine pour Reconquête ? « Nous sommes les véritables candidats de la droite », affirme en tout cas Annick Pillot. Une droite qui va, selon elle, de LR au RN, comme en témoigne la présence à ses côtés d’un ancien soutien de Marine Le Pen, le Bayonnais Jean-Michel Iratchet. « J’ai été viré, sourit celui-ci. J’étais sur la ligne d’une union, qui n’était pas souhaitée par le RN. D’autres membres du RN pensent comme moi et soutiennent Annick. »
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