Le feuilleton de la maison du Village est revenu à l’ordre du jour du conseil municipal, mercredi 8 juin. Après l’épisode de la disparition de la plaque, finalement réapparue, le sujet reste brûlant. Lors d’une délibération sur le déclassement de ce bien communal, les trois groupes d’opposition sont à nouveau montés au créneau. Et ce malgré une enquête publique menée du 29 avril au 13 mai, pour laquelle le commissaire-enquêteur a rendu un avis favorable.
Concertation « à l’envers »
« Pourtant une soixantaine de contributions se prononçaient contre la cession. Cela aggrave la pénurie de locaux pour les associations », souligne Sylvie Nicq-Croizat pour son groupe (EELV-PCF). La conseillère a aussi reproché une information minimale et très discrète de la municipalité ainsi qu’une concertation « à l’envers ». Elle estime que le bâtiment n’est pas le plus énergivore ni une passoire thermique. « Vous refermez une page de l’histoire de ce quartier. C’est une erreur et une faute politique », embraye Alexandre Riou (PS). De son côté Carole Bizieau (Agissons ensemble MSA) « regrette la vente d’un élément important du patrimoine ».
Pas adapté aux usages associatifs
Pour Catherine Flavigny, maire : « le commissaire-enquêteur a su faire la part des choses et nous lui avons apporté des réponses sur la vente. Nous essayons d’optimiser le patrimoine de la ville qui est très lourd à entretenir. En plus, ce bâtiment particulier n’est pas adapté aux usages associatifs ». L’élue assure que cet ancien presbytère, constitué d’une maison et d’un jardin, sera protégé avec un cahier des charges strict : « Ce sera destiné à une famille et il ne pourra pas y avoir de division. Une servitude perpétuelle est prévue, elle n’est pas encore rédigée mais les propriétaires ne pourront pas toucher à la façade donnant sur la rue. »
Réunion publique
Concernant la redistribution de locaux pour les associations, le comité de quartier Village-Vatine sera transféré au Rexy. « Ils n’y seront pas moins bien et le Rexy est sous-occupé », insiste Françoise Chassagne adjointe à la proximité. Une réunion publique annoncée pour mercredi 29 juin à 18 h en mairie devrait éclaircir les interrogations.
Nouveaux tarifs municipaux
À compter du 1er septembre 2022, de nouveaux tarifs municipaux seront en vigueur avec une hausse de 1,12 % conformément à l’indice des prix de l’Association des maires de France.
Le tarif plein d’une séance de cinéma à l’Ariel passera de 6,50 à 6,60 €. Il sera à 3,60 € (réduit) avec comme nouveauté le même tarif de 3,60 € pour l’accompagnant d’une personne handicapée.
Des ajustements concernent les tarifs du temps périscolaire avec la création d’un tarif du midi pour les non-résidents (5,20 € au lieu de 3,90 €). Pour les enfants souffrant notamment d’allergie alimentaire il est proposé un tarif d’un euro pour les élèves qui amènent leur panier repas car ils nécessitent un acompagnement et une vigilance des agents municipaux.
« Nous verrons en fin d’année le niveau d’inflation et s’il faut ajuster des tarifs. En attendant nous allons travailler sur un nouveau modèle de tarification incluant une révision du quotient famlial », indique Francçois Vion, premier adjoint.
La municipalité souhaite établir une grille.